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L'Assemblée Législative d'Assiniboia, 27 Avril 1870, Débats de la Confédération au Manitoba avec Canada.

Assemblée Législative d'Assiniboia

Chambre de l'Assemblée, Upper Fort Garry

Mercredi, 27 avril 1870

Le Président prend place au fauteuil à trois heures P.M.
Le procès-verbal des travaux ayant été lu et confirmé,
Le Président suggère que puisque le rapport du comité spécial sur les lois est maintenant entre les mains de l'imprimeur, et que les députés pourront en discuter plus intelligemment quand ils auront le document imprimé, il serait peut-être bien de reporter la discussion du rapport jusqu'à ce qu'il paraisse en version imprimée.
L'honorable M. O'Donoghue, appuyé par l'honorable M. Poitras,
propose qu'entre-temps les rapports des comités sur la question du privilège des foins soient lus et considérés. Adopté avec dissidence.
Les rapports suivants sont alors déposés à la Chambre :
Kildonan
Le comité suivant a été nommé : Alex. Sutherland, Hugh Polson, John Fraser, D. Matheson, John Gunn, Neil Campbell.
La résolution suivante a été proposée par M. John Fraser et appuyée par Donald Matheson. Que le Comité convient, et recommande à l'Assemblée Législative, de maintenir le privilège des foins de deux milles comme auparavant jusqu'à ce que des traités soient conclus avec les Indiens, et à ce que leur titre sur ces terres soit légalement éteint; autrement des difficultés pourraient survenir de notre ingérence dans les terres indiennes. — Adopté.
James A. Murray, Secrétaire de la réunion.
Kildonan, 25 avril 1870.
PORTAGE LA PRAIRIE
À une réunion publique convoquée par l'honorable Wm. Garrioch, à Portage La Prairie, le 19 jour d'avril 1870, un comité a été nommé pour faire un compte rendu au Président et à l'Assemblée Législative, sur la question du privilège des foins de deux milles.
Le comité nommé était le suivant : M. Cummings, John McLean, Thos. Anderson, John Garrioch, P. Bartlett.
Il a été résolu par le comité susmentionné :
Que nous revendiquons seulement les deux milles à partir de notre point de départ original, tel que l'avaient établi nos lois locales quand elles existaient; car il y a des concessions qui ont déjà été prises, et dans certains cas partiellement améliorées, sur ce qui serait notre privilège des foins de deux milles.
Charles Curtis, Secrétaire.
HIGH BLUFF
À une réunion publique tenue à la résidence de l'honorable John Norquay, à High Bluff, le 12 avril 1870; il a été résolu à l'unanimité qu'un comité soit nommé pour considérer le privilège des foins de deux milles.
Il est résolu qu'A. Spence, A. Peterson, John Foulds et Joseph Halcro seront le comité formé. — Adopté.
Le comité, après avoir consulté les gens,
A résolu qu'ils ont besoin du privilège des foins de deux milles et qu'ils prient l'honorable Assemblée Législative d'Assiniboia de faire en sorte que le « Bill des foins » devienne loi.
John McDonald, Secrétaire.
John Norquay, Président du comité
POPLAR POINT
L'honorable M. G. Gunn dit — Je n'apporte pas de rapport écrit de Poplar Point, mais je donnerai brièvement l'opinion des gens sur la question du privilège des foins. Les terres dans ce secteur n'ont jamais été arpentées; et comme la rivière est très sinueuse, personne ne peut dire avec exactitude où les lots riverains seront. À certains endroits, ils sont établis à deux ou trois milles de la rivière, en raison de la profondeur des pointes, et il serait très difficile de dire quoi faire à propos des lots ici, vu l'absence d'un levé général. En fait, on n'a même pas encore tracé de base à partir de laquelle établir le levé. Certains ont de longs terrains étroits et pensent qu'ils seraient en meilleure position dans l'avenir si les terres étaient en lots carrés. On m'a demandé de dire, de façon générale, que nos gens aimeraient que leurs terres soient arpentées, et qu'entre-temps le privilège des foins devrait rester tel qu'il est. Quand l'arpentage sera effectué, on s'attend à ce que les pointes profondes soient coupées, à ce qu'une ligne de base soit tracée devant ou derrière, et à ce qu'ils puissent prendre leurs terres soit en bandes, soit en lots carrés derrière cette ligne.
ST. ANDREW'S
L'honorable M. Hay fait son rapport. J'ai convoqué une réunion de dix des paroissiens de la paroisse de St. Andrew's le 11 courant, quand M. Gunn a proposé, appuyé par M. Tait, que le désir des gens était que le privilège de deux milles soit converti en propriété en fief simple, mais qu'ils ne voyaient pas de moyen possible de faire la conversion à l'heure actuelle. Un vote sur la résolution a produit l'égalité des voix : 5 pour et 5 contre. Nous avons alors ajourné jusqu'au 25, date où nous nous sommes réunis et avons résolu qu'il était préférable pour nous présentement que les choses restent telles qu'elles sont jusqu'à ce que le titre indien soit éteint. Nos gens ne craignent pas que des arrivants s'établissent derrière eux, et pensent dans l'ensemble qu'il est préférable qu'aucun changement ne soit fait à ce privilège des foins à l'heure actuelle.
ST. JAMES'S
L'honorable M. McKay fait son rapport. J'ai convoqué une réunion dans notre paroisse le 11 courant, mais personne n'est venu; et j'en ai conclu qu'ils étaient très peu intéressés par l'affaire, car ils n'ont pas de privilège des foins de deux milles. Dans la paroisse de St. James's, nous sommes situés de telle sorte que certains des lots ne font pas les deux milles, et que d'autres ne dépassent pas trois. Depuis le jour où j'ai convoqué la réunion, j'ai entendu dire que les gens de cette paroisse ne souhaitent pas que le privilège soit converti en propriété. On pense qu'il est préférable que les choses demeurent à cet égard comme elles ont été. Le fait est que pour la plupart, ils n'ont pas de privilège des foins. Quant à moi, je peux dire que j'ai beaucoup de terres là, et que je n'ai jamais coupé la moindre fourche de foin sur aucun de mes lots. Si nous avions été confinés à notre privilège des foins, le fait est que nous n'aurions jamais eu de foin. Quand j'ai parlé à certains de mes voisins, ils m'ont dit qu'ils préféraient laisser les concessions telles qu'elles sont, et que si le Gouvernement Provisoire pouvait établir un plan grâce auquel les gens de cette paroisse pourraient avoir une réserve foncière, ils préféreraient cela. Pour ma part, je dois dire que je préférerais que la Chambre concède une réserve foncière aux gens de l'Assiniboine, où ils pourraient se procurer du bois et du foin; et je n'imagine pas qu'en faisant cela, le Gouvernement porterait atteinte au titre indien sur la terre. Je suis certain que si nous ne l'obtenons pas maintenant, nous ne l'obtiendrons jamais. Personnellement, je prends la parole ici maintenant en tant que Métis, au nom de mes compatriotes, pour dire que nous demandons instamment cette concession. Nous voulons des terres où nous pouvons obtenir du bois et du foin. Nous vivons dans une région où, si nous n'obtenons pas cette réserve, nous ne pouvons nous procurer ni bois ni foin; et, en obtenant cette réserve, je ne considère pas que nous prendrions quoi que ce soit du titre des Indiens. Même si nous obtenions cette concession maintenant, les Indiens en auraient le bénéfice pendant de nombreuses années, peut-être même plus que nous. Elle demeurerait quand même à l'état sauvage, de sorte que l'Indien pourrait en faire l'usage qu'il veut.
ST. PETER'S
L'honorable M. Sinclair fait son rapport en indien, qui est traduit par l'honorable M. McKay. J'ai convoqué une réunion dans notre paroisse, dit M. Sinclair, mais je n'ai pas pu faire comprendre clairement mon objet à ceux qui y ont assisté, et bien que le Révérend M. Cochrane ait parlé abondamment en ma faveur, je n'ai pas réussi à former un comité. Ceux qui ont assisté à la réunion souhaitaient que le privilège des foins soit converti en propriété, mais je sais qu'un grand nombre ne le souhaite pas, parce qu'ils disent que les Indiens ne seraient pas satisfaits de cela.
Président— Est-ce que votre paroisse fait partie de la réserve?
L'honorable M. Sinclair —Oui.
L'honorable M. Bunn— Mais l'honorable M. Sinclair représente seulement les Indiens établis.
WINNIPEG
L'honorable M. Olone fait son rapport. Il dit — J'ai convoqué une réunion dans mon district, mais personne n'y a assisté. Je suis ensuite allé voir tous ceux qui sont intéressés par le privilège des foins, et ils ont exprimé le souhait qu'il reste comme il est présentement. Il y aurait une difficulté dans mon district en raison de la façon dont les lignes sont tirées sur l'Assiniboine.
ST. CLEMENT'S
L'honorable M. Bunn fait son rapport. Il dit — Conformément au bill adopté par la Chambre la session dernière, dès mon retour chez moi, j'ai formé le comité suivant : J. E. Harriott, W. Cochrane, J. Whiteway, J. Kippling, Thos. Lyons, Peter Spence, Alex. McKenzie, C. Spence et Thos. Foster, ce qui fait dix, nombre maximum fixé pour chaque comité. À notre première réunion, je leur ai présenté l'objet de notre assemblée, c.-à-d. considérer la question de la conversion du privilège des foins de deux milles en propriété en fief simple, et la meilleure façon de le faire, de manière à satisfaire toutes les parties touchées. J'avais considéré avec soin le bill tel qu'il était, et j'ai mis en relief qui étaient pour moi les parties touchées. J'étais d'avis qu'il n'y avait que deux parties : ceux qui obtiendraient la propriété, et ceux de qui ils l'obtiendraient. Les premiers propriétaires de la propriété étaient les Indiens, et j'ai demandé instamment que l'on pense à eux, et que s'ils avaient la moindre prétention, comme je le supposais, je voulais savoir ce qu'elle était réellement. J'ai laissé au comité le soin de décider de la question du bien-fondé de convertir le privilège des foins en propriété absolue. Ils ont convenu que si la conversion était faisable, elle était certes désirable. Mais ils pensaient qu'il y avait des difficultés en cours de route. L'une d'entre elles est qu'il y a des parties qui utilisent maintenant la terre au-delà des deux milles pour des labours ou à d'autres fins et qui, sous la loi proposée, deviendraient des intrus. À cet égard, le comité a convenu que toute personne qui n'est pas le propriétaire ou l'occupant du lot riverain, et qui a labouré sur ce lot et en dehors des deux milles, devrait avoir un privilège de trois ans sur ce terrain. Or, parmi ceux qui faisaient partie de ce comité que j'ai formé, seulement trois auraient été mis dans la position d'intrus par le bill proposé. Ils ne formaient, on le verra, qu'une très faible minorité du comité. Pour ce qui est de l'autre difficulté, la difficulté indienne, elle est à mon avis très grave. Jusqu'à ce que les revendications indiennes aient été réglées, il serait imprudent de prendre la mesure proposée relativement à ce privilège des foins. Mais, a dit mon comité, nous aimerions néanmoins beaucoup, en dépit de cette difficulté, que la Législature garantisse qu'après l'extinction correcte du titre indien, cette terre nous sera concédée de façon absolue. Ils désirent la garantie de la terre et que dorénavant il n'y ait plus d'intrusion sous forme de construction de maisons, d'agriculture ou de coupe de foin, par quelque partie que ce soit. Je voulais que M. Sinclair de St. Peter's me précède aujourd'hui, et ma raison était que je voulais savoir ce qu'il pensait de certains de mes propos d'hier. J'ai déclaré alors, ce que j'ai entendu dire, que les Indiens revendiquent un tel droit à une partie des terres qu'ils ne veulent pas s'en défaire. Je suis surpris qu'il ne l'ait pas mentionné; parce que si les Indiens prennent réellement cette position, cela touche très sérieusement plusieurs comme nous.
ST. PAUL'S
L'honorable M. Bird fait son rapport. Il dit — J'ai eu une réunion dans ma paroisse, à laquelle, je pense, presque tous les propriétaires terriens de la paroisse ont assisté. Nous avons formé un comité de dix — le plus grand nombre permis — et ils ont décidé à l'unanimité qu'ils aimeraient avoir la concession de quatre milles dès qu'elle pourrait être obtenue. Ils étaient d'avis qu'à l'heure actuelle, la propriété en fief simple de la terre ne pouvait pas être donnée, et qu'ils aimeraient qu'entre-temps les choses continuent telles qu'elles sont. Certains qui se sont établis sur des lots à l'extérieur des deux milles étaient présents, et il a été unanimement convenu que dans le cas de ces colons, un privilège de trois ans serait suffisant comme compensation.
HEADINGLY
L'honorable William Tait fait son rapport. Je n'ai pas convoqué de réunion dans ma paroisse, dit-il. J'ai dit à plusieurs d'entre eux que cette question serait soumise à la paroisse et, désirant leur donner aussi longtemps que possible pour se décider sur la question, j'ai reporté la tenue de la réunion jusqu'à ce que, il s'est avéré, je leur aie donné trop de temps pour considérer. J'étais, par ailleurs, très occupé ici par mon travail en comité pendant deux semaines complètes. J'avais l'intention de convoquer une réunion lundi dernier, mais nous sommes restés en comité trop tard samedi soir pour me permettre de revenir chez moi à temps. J'ai toutefois parlé à plusieurs dans la paroisse sur le sujet, et tous étaient d'avis qu'ils aimeraient avoir le privilège des foins de deux milles. Je n'ai pas attiré leur attention sur le sujet d'obtenir la propriété en fief simple de la terre au-delà des deux milles, parce que je ne crois pas que ce Gouvernement ait jamais eu l'intention de la donner. Je les ai simplement informés de l'intention de la loi adoptée par la dernière Assemblée, c.-à-d. qu'ils étaient autorisés à utiliser ce privilège de deux milles comme auparavant, mais qu'il serait sous le contrôle du Gouvernement, qui pourrait en disposer comme il le jugerait bon au moment voulu. Ils ont tous approuvé cela. Ils m'ont dit qu'ils pensaient que si le privilège des foins pouvait leur être donné de manière absolue, ce serait un excellent moyen de prévenir les différends, tels que ceux qui étaient survenus à cause de personnes labourant derrière leurs voisins. Ils étaient cependant désireux de laisser toute l'affaire sous le contrôle de l'Assemblée. C'est ce que j'ai conclu de ceux à qui j'ai parlé sur ce sujet. Cependant, comme cette question ne sera peut-être pas réglée immédiatement, j'aurai peut-être encore le temps de convoquer une réunion à laquelle ma paroisse, ayant l'avantage des points de vue de toutes les autres paroisses, parviendra, sans aucun doute, à une décision satisfaisante.
ST. JOHN'S
L'honorable M. Bannatyne rapporte qu'il est à peu près dans la même position que l'honorable député d'Headingly, mais qu'il pense qu'il y a encore du temps pour convoquer une réunion dans la paroisse, et qu'il s'efforcera de rassembler les gens et d'obtenir leur opinion sur ce privilège des foins. En ayant le point de vue des autres paroisses, ils seront peut-être dans une meilleure position pour décider de la voie à suivre.
ST. BONIFACE ET ST. VITAL
L'honorable M. O'Donoghue fait son rapport. Les paroissiens de St. Boniface, dit-il, ont tenu une réunion à laquelle, malgré mon intention de faire partie du comité, je n'ai pas pu assister. Le président de la réunion, l'honorable M. Bruce, m'a néanmoins demandé de faire un compte rendu de son résultat.
Le comité était composé de l'honorable M. Bruce, de Sa Grandeur Monseigneur Taché et de MM. Marion, Genton, L'Esperance, Carriere, Bruce et C. McDougall. Le rapport n'a pas été écrit, mais il est, en bref, ceci. Bon nombre des gens de la paroisse ne peuvent pas obtenir de foin directement à l'extérieur de leur lot. Comme la seigneurie s'étend vers l'est et que les lots riverains sont orientés en direction nord-est, tous le long de la rivière en montant, de l'église jusqu'à St. Vital, ils aboutissent évidemment à la seigneurie. Les lots dont je parle ne font à certains endroits que deux milles, et parfois seulement un mille. Ainsi, entre la rivière Rouge et la rivière La Seine dans les paroisses de St. Boniface et de St. Vital, les lots sont tous courts, ne faisant dans certains cas, comme je l'ai dit, qu'un mille à partir de la rivière; et il n'y a pas de foin sur ces lots. À St. Boniface encore, il y a une partie de la paroisse, l'endroit à la jonction des rivières Rouge et Assiniboine, qui serait difficile à arranger. Jusqu'à ce qu'on arrive à quatre milles de cet endroit le long des deux rivières, les lots ne font pas les quatre milles, mais un carré est formé à l'intérieur des quatre milles qui serait égal à environ un demi-mille chaque pour les colons ici. On a proposé que ce carré soit donné aux gens sur la rivière Rouge sur une distance de quatre milles en montant, et à ceux sur l'autre rivière, sur une distance égale, comme pâturage commun. N'ayant pas de terres à foin dans le district, les gens de St. Boniface et de St. Vital ont demandé comme privilège des foins le district qui va de la seigneurie jusqu'au Grand Coteau, qui est à quelque quatre milles et demi de la rivière. Si ce district leur est accordé pour le foin, ils seraient bien satisfaits. On m'a aussi demandé de faire le même rapport pour les gens de Saint Vital.
ST. CHARLES
L'honorable M. Dauphinais fait son rapport. Les gens de cette paroisse, dit-il, demandent le privilège des foins de deux milles et, en outre, une réserve avec les gens de la Prairie du Cheval Blanc. Cette réserve s'étendrait à partir de l'embouchure de la rivière Assiniboine, sur quinze milles en direction sud, puis jusqu'au Portage sur la même ligne large de quinze milles, la rivière formant la bordure nord. Ils désirent cependant aussi que cette concession ne nuise aucunement aux privilèges des habitants qui seraient inclus dans la réserve. Cette réserve serait pour les gens de la Prairie du Cheval Blanc et tous les gens sur l'Assiniboine et au Portage, sans exception.
OAK POINT
L'honorable M. Harrison fait son rapport comme suit — Les gens d'Oak Point désirent une réserve de neuf milles de chaque côté de la rivière principale. Il n'y a aucun foin sur une bonne partie de leurs terres, et ils ne peuvent en obtenir qu'à une distance de huit milles de leurs maisons. Si des gens s'établissent entre eux et ces huit milles, alors les gens de ce district seraient entièrement coupés du foin.
ST. NORBERT
Le comité de cette paroisse s'est réuni le 24 avril, dans l'école de la paroisse, et était composé des messieurs suivants, soit Pierre Paranteau, Norbert Larence, Cyrille Marchand, Joseph Landry, Joseph Charrette, Regis Perrault, Baptiste Tourond, Louis Morin, Jean Baptiste Rochels, Jean Baptiste Roy.
La décision prise a été libellée ainsi : « Que le privilège des foins de deux milles, qui existait sous l'ancien Conseil d'Assiniboia, soit converti en propriété en fief simple, et donné aux occupants des lots riverains respectifs. »
PAROISSES DE ST. FRANCOIS XAVIER ET ST. PAUL
Le comité de ces paroisses s'est réuni le 21 avril et était composé des messieurs suivants, soit Pierre Poitras (président), P. Dauphinais, Xavier Pagés, P. Thibert, P. Lavallée, Louis Bonno, F. Morin, M. Lepine, Olivier Barron, Alphonse Thibert (secrétaire).
Les résolutions suivantes ont été adoptées :
« 1. Qu'un communage pour le bois et le foin soit réservé à l'usage de tous les habitants de la rivière Assiniboine, de Portage La Prairie jusqu'à l'embouchure de ladite rivière, vu que sans cette aide il est impossible pour une portion de ces habitants de subsister.
2. Que ce communage soit situé sur la rive sud de l'Assiniboine, et s'étende de Portage La Prairie en descendant la rivière jusqu'à la dernière maison à la limite d'en bas ou limite est de la paroisse de St. François Xavier, et soit large de 15 milles sur toute sa longueur.
3. Que ce communage ne porte aucunement atteinte aux droits des habitants déjà établis sur cette rive sud, ni aux droits ordinaires acquis par les personnes qui pourraient encore s'établir sous ou [à l'est?] du moulin à eau de Thibert et Co.
4. Qu'en haut de ce moulin, jusqu'à Pointe Coupée, des lots d'un demi-mille de longueur [puissent?] être occupés par de nouveaux habitants. »
POINTE COUPEE
Dans ce district, le comité a siégé le 6 avril. Étaient présents : l'honorable L. Lacerte (président), Pierre Delorme (secrétaire), Joseph Ouellette, Jacques Ouellette, Joseph Bérian, Baptiste Smith, Joseph Miller, Gabriel Lafournaise, Baptiste Dauphinais, Alexandre Morin.
La décision prise a été la suivante, soit : « Nous voulons prendre notre privilège des foins de deux milles du côté est de la rivière Rouge; c'est-à-dire, de deux milles de longueur, et de la même largeur que les lots dont nous sommes respectivement propriétaires maintenant : et que ces terres privilégiées aillent de la coulée de Jacquot jusqu'à la rivière aux Rats. »
Le Président — Si nous devons chercher notre approvisionnement en foin seulement dans les herbes naturelles de la prairie, quand le pays sera peuplé, il y aura alors peu ou pas de foin. On ne peut pas s'attendre à ce que le peuplement du pays soit retardé afin de laisser les terres à foin intactes. Mais, cependant, dans les circonstances actuelles, il faut prendre des dispositions relativement à ce privilège des foins. C'est un véritable besoin, mais, selon les rapports qui viennent d'être lus, c'en est un auquel les habitants de certaines sections n'accordent pas la même importance qu'à d'autres avantages liés à ce privilège des foins. À St. Boniface, on fait allusion aux rivières qui se croisent, en plus de quoi il y a la seigneurie et d'autres rivières et marécages, où on ne peut pas faire de foins sur les terres. Là, une réserve de foin devient un vrai besoin pour les gens, et on peut peut-être en dire autant dans d'autres sections. Dans les rapports, il est apparent qu'une partie de la population considère le privilège des foins pour les foins mêmes. D'autres s'intéressent à d'autres avantages, peut-être meilleurs, tels que le bois, etc. C'est de la population d'expression française que viennent ces réclamations. Les gens de la Prairie du Cheval Blanc et de l'Assiniboine veulent une réserve du côté sud de l'Assiniboine – à partir de l'embouchure de cette rivière sur quinze milles en direction sud – sans chercher aucunement à nuire à ceux qui ont le privilège de quatre milles du côté sud de la rivière. La réclamation est que passé cela jusqu'à quinze milles devrait être mis de côté comme réserve pour toute la population de l'Assiniboine des deux côtés de la rivière. Les gens de St. Boniface et St. Vital veulent une réserve limitée par la rivière appelée La Compagnie Grace, le côté est de la seigneurie, et une ligne qui part de la seigneurie jusqu'au Grand Coteau. Les gens de Point Coupee demandent le privilège des foins de deux milles de l'autre côté de la rivière, parce qu'il y a une certaine portion de la rive est de la rivière Rouge là à Point Coupee qui n'est pas du tout peuplée. Les gens d'Oak Point demandent neuf milles de chaque côté de la rivière.
L'honorable M. Hay — Mes instructions quand on m'a demandé de former le comité étaient de me renseigner sur le privilège des foins de deux milles et d'en faire un rapport. C'est ce que nous avons fait. Mais d'autres sont allés plus loin et ont décidé de demander des réserves. Nous n'avions aucune idée d'une telle chose. Nos instructions étaient simplement de considérer le moyen de convertir le privilège des foins en propriété. Si on accorde des réserves, nos gens pourraient aussi demander de grandes concessions.
Le Président — Les comités semblent tous s'être renseignés sur ce privilège de deux milles, mais à certains endroits ils n'ont trouvé aucune possibilité d'obtenir un tel privilège, et dans ces cas des réserves ont été demandées.
L'honorable M. Bunn soutient que, dans la résolution de la Chambre, aucune réserve ne peut être demandée. Les comités ont été formés pour considérer une certaine question : le privilège des foins de deux milles seulement. Si on examine la question de ce point de vue, je suggère que le meilleur moyen de régler la situation dans son ensemble est de nommer un comité chargé de se renseigner à fond.
L'honorable M. O'Donoghue — C'est une question d'une portée fort considérable, et qui a pris une bonne partie de notre temps pendant la Convention tenue ici avant, et qui prendra probablement une bonne partie de notre attention. À la Convention, j'ai dit que c'était une question qui susciterait énormément de discussion; je crois que j'ai dit des discussions et litiges sans fin. Beaucoup ont insisté alors pour convertir la concession en propriété en fief simple sans aucune autre considération. Mais, bien qu'étranger en ce pays, j'ai prévu les ennuis qu'entraînerait la concession de ce privilège de deux milles. On a alors ridiculisé mon opinion. Maintenant, les honorables messieurs découvrent qu'elle était juste. On a préconisé à la Convention que là où une personne pouvait obtenir ce privilège de deux milles, elle devrait l'avoir; et que là où une autre ne pouvait pas l'obtenir, elle devrait obtenir un équivalent ailleurs. Il n'est pas généreux de dire que ceux qui n'ont pas le privilège des foins de deux milles n'en auront aucun : manifestement une section des gens ne peut s'attendre à obtenir une concession fort considérable comme ce privilège des foins tandis que les autres sections des colons ne reçoivent aucun avantage compensatoire. Ils doivent en toute justice être placés sur un pied d'égalité. Si une portion des gens ne peuvent pas jouir d'un privilège des foins juste derrière leur lot, qu'on leur en donne un ailleurs. La Législature actuelle est peut-être composée d'hommes qui ont dans l'ensemble un plus grand intérêt dans ce pays que ceux de toute future Législature pourraient avoir, et je pense qu'ils doivent promulguer une loi juste sur ce sujet. Si la grande majorité obtient la concession de quatre milles, la minorité doit obtenir un équivalent en terres elle aussi. Et si la grande majorité requiert une réserve, je pense que la minorité ne doit pas les entraver (acclamations). Mon désir est de rendre cette concession de terres aussi uniforme que possible.
L'honorable M. Tait — J'ai compris les instructions qui nous ont été données relativement à la formation de comités paroissiaux comme allant au-delà de ceux qui jouissent du privilège de deux milles. Aux gens de ma paroisse, j'ai expliqué que l'objet de l'Assemblée était d'assurer les gens du pays contre ceux qui pourraient y venir (bravos). Si un homme a la mauvaise fortune de vivre sur un lot qui n'a pas d'arrière, je ne pensais pas alors, et ne pense pas maintenant, qu'il devrait être privé d'un privilège égal à l'homme qui a toujours joui du privilège de deux milles. Pourquoi donner un privilège à un homme de préférence à un autre? (bravos). Dans ses propos à la Chambre, le Président a dit une chose avec laquelle je ne suis pas entièrement d'accord. Il place les gens des différents districts dans des positions différentes. En ce qui concerne le district de la Prairie du Cheval Blanc, je pense que ce n'est pas le cas. Même si les gens là travaillaient pour eux-mêmes en demandant leur réserve, je crois qu'ils travaillaient aussi pour tous les hommes qui vivent sur la rivière Assiniboine, et qu'ils veulent que cette réserve soit pour le bien de tous les hommes vivant sur la rivière.
Le Président — Votre observation ne me contredit pas du tout. J'ai dit que la réserve était destinée aux habitants des deux côtés de la rivière (bravos).
L'honorable M. Bunn — Je veux savoir ce qu'on veut réellement dire par le privilège des foins de deux milles. J'y attache un sens, pour moi le plus évident. L'honorable M. O'Donoghue y attache un autre sens, qui est différent. Pour ce qui est du titre indien, je dis que je doute fortement que le titre indien ait été éteint, même sur le sol même où nous sommes. Et j'ajoute, prenons garde de la façon dont nous brimons les droits indiens de quelque façon que ce soit.
Le Président — Si les membres, ou certains d'entre eux, formant ces comités n'ont pas compris leurs fonctions correctement, c'est à la Chambre d'en juger. Ils se sont renseignés sur cette question du privilège des foins et en ont fait rapport. Il incombe maintenant à la Chambre d'agir.
L'honorable M. Bunn— Je ne voterai jamais en faveur de la loi proposée jusqu'à ce que le titre indien soit éteint.
L'honorable M. O'Donoghue — Pour ma propre part, en ce qui concerne les revendications indiennes, personne ne veut davantage les voir entièrement satisfaites que moi; et je suis absolument certain que la Chambre n'a ni le désir ni l'intention, vu que ce ne sont certainement pas ceux du Gouvernement, de perpétuer ou de préconiser une injustice à l'égard des tribus indiennes du pays. Une condition spéciale que nous faisons avec le Canada est, qu'avant notre entrée dans la Confédération, toutes les tribus indiennes du pays soient traitées de façon satisfaisante. Remarquez que c'est une des conditions sur laquelle nous insistons. Étant donné, donc, que c'est là le désir du Gouvernement, je ne vois pas pourquoi les Indiens devraient avoir de crainte à propos de ce privilège de deux milles. Tout titre qui puisse existe à cet égard sera, je présume, justement éteint avant toute prise de possession. Là où les Indiens ne revendiquent pas ce titre, la Chambre peut donner la terre à ceux qui la veulent. Selon moi, laissons les gens de ce pays défendre leurs propres intérêts d'abord. Il y aura assez de temps pour défendre les intérêts de la Confédération quand nous serons confédérés. De plus amples discussions sur le sujet ne sont pas nécessaires, je crois. Si la majorité de la Chambre est en faveur de cette ligne d'action, il serait peut-être prudent de laisser les choses dans ce domaine demeurer telles qu'elles sont pendant quelque temps, et de nommer un comité pour étudier l'affaire durant l'intervalle entre la clôture de cette session et la convocation d'une autre (bravos).
L'honorable M. McKay — J'aimerais dire quelques mots à propos de ce titre indien. C'est la première fois que j'en entends parler de cette façon depuis que je suis arrivé à la Rivière Rouge, et je dois dire que je suis surpris qu'il soit soulevé à un moment comme celui-ci quand nous pourvoyons aux intérêts des gens de la Rivière Rouge et de l'ensemble du pays. En recherchant cela, je considère que nous recherchons aussi les intérêts des Indiens (acclamations). Je n'hésite pas à dire que nous devrions obtenir ce privilège des foins : parce que je suis certain que cela ne priverait pas l'Indien de son droit. En tant que Métis, nous avons besoin de bois et de foin autant que l'Indien a besoin de ses droits; et si nous prenons une réserve pour notre propre usage, je ne crois pas pour un moment que nous privions ainsi l'Indien de tout titre que ce soit. Puisque la question des réserves a été soulevée, je dois dire que j'appuierais fortement un tel arrangement pour une portion de nos terres. Le fait est que constituer ces réserves bénéficie aux Indiens : car une si grande partie du territoire serait alors conservée dans son état actuel pendant de nombreuses années. Si ces réserves ne sont pas concédées, la terre pourrait alors être vendue sous peu, et utilisée comme propriété privée, et les Indiens n'auraient pas le même droit d'usage de la terre qu'avant. J'aimerais qu'une réserve soit constituée pour les gens de l'Assiniboine. Je respecte les Indiens et tous ceux qui vivent en ce pays. Mais je ne veux pas pour autant être privé de mes droits jusqu'à ce que les revendications indiennes soient satisfaites. Je pourrais aller plus loin, et dire — un quart de moi est indien; et si le titre indien doit être respecté, les droits du quart de ma personne doivent être respectés (acclamations et rires). Je ne crains absolument pas, dans mes transactions avec les Indiens, de ne pas pouvoir les satisfaire sans les voler de leurs titres (acclamations). (L'honorable monsieur répète ses propos en indien, qu'il parle couramment et éloquemment.)
L'honorable M. Fraser — Il me semble que la seule question qui devrait à juste titre être devant la Chambre est celle qui a trait au privilège des foins de deux milles et non une grande réserve foncière. Si nos gens avaient pensé que c'était une question de réserves [qui] leur était soumise, j'aurais fait un rapport très différent de celui que j'apporte aujourd'hui. Notre comité a été seulement invité à considérer les foins et s'est limité à cela. Pour ce qui est du titre indien, je crois qu'il a été entièrement reconnu il y a quelque temps, à la Convention, que l'Indien a un titre. Je crois que c'est une affaire d'une grande importance et qui devrait être considérée avec grand soin : parce qu'aucun d'entre nous, je l'espère, ne veut empiéter sur le titre indien.
Le Président — Il y a de toute évidence un malentendu à propos de cette affaire. Certains cherchent seulement un privilège de coupe de foin; certains du bois; d'autres des terres à cultiver. Mais avant d'aller plus loin, nous devrions faire une distinction et décider ce qui est réellement voulu.
L'honorable M. Fraser attire l'attention sur le bill sur le privilège des foins adopté durant la dernière session.
Le Président — Ce bill a été adopté expressément pour la population anglaise; mais il n'a sûrement pas privé la population française de ses droits au foin. Si les Français n'ont pensé qu'aux Anglais en adoptant ce bill, ne serait-il pas bon pour les Français que même maintenant, un mois plus tard, leurs droits reçoivent une petite partie de l'attention publique. Veuillez, s'il vous plaît, les laisser avoir ce qu'ils veulent, si vous le jugez juste (bravos). Comme nous recherchons le privilège des foins maintenant, ne serait-il pas bien pour la population française de s'exprimer comme voulant elle aussi le privilège des foins, même si elle ne peut pas l'avoir juste derrière elle. Si elle le fait effectivement, sous les comités que j'ai faits, faisons-lui justice quoi qu'il en soit (acclamations).
L'honorable M. Fraser — Je n'ai jamais pensé qu'il y aurait une distinction entre classes de gens. Je pensais que tous nos intérêts étaient les mêmes. Le privilège de deux milles ne peut pas plus être garanti à chacun parmi les Anglais que parmi les Français : de sorte qu'il faudrait une disposition supplémentaire pour les Anglais comme pour les Français.
L'honorable M. O'Donoghue — Je prie l'honorable M. Fraser de me dire qui est l'auteur du bill sur le privilège des foins auquel il vient de faire allusion?
L'honorable M. Fraser — Vous l'êtes.
L'honorable M. O'Donoghue — C'est donc à moi de l'expliquer. Ce bill a été formulé, d'abord, parce qu'il semblait y avoir une grande crainte parmi les Anglais qu'ils ne recevraient pas ce privilège des foins. Certains, en fait, sont allés jusqu'à dire que l'entière prospérité de certains districts en dépendait, et qu'il ne leur servait à rien de retourner parmi leurs électeurs s'ils ne le recevaient pas. M. Sutherland l'a dit, et a exprimé je crois les sentiments des Anglais en général. Il me semble étrange que les messieurs qui ont appuyé cette mesure alors s'opposent maintenant à ce qu'une portion des gens reçoive ce privilège. J'étais, moi-même, opposé à la mesure à la Convention, mais craignant que mes motifs ne soient mal interprétés, j'ai saisi la première occasion à la dernière session de formuler moi-même un bill, convertissant le privilège en propriété absolue. Mais sachant les difficultés sur le chemin, je n'ai pas voulu pousser la mesure. Un autre bill a été déposé et [adopté?] mais il y en a qui n'ont pas compris qu'il faisait allusion aux lots à [l'arrière?] mais plutôt qu'il fallait le demander où qu'il puisse être obtenu.
L'honorable M. Bunn — Peut-être que l'importance de la question dont la Chambre est saisie sera un excuse suffisante pour le fait que je demande encore la parole. Je ne crois pas que ce soit suffisamment compris. Il me semble que la différence entre nous est, allons-nous le convertir en propriété en fief simple, ou allons-nous garantir qu'il sera converti ultérieurement? Si les honorables députés comprennent la question de cette façon, nous sommes parfaitement d'accord. Il n'y a pas un député ici, je crois, qui veuille prendre cette terre avant que toutes les justes prétentions à celle-ci soient ajustées. Mais là n'est pas la question à l'étude. La question est, adopterons-nous une loi garantissant cette terre?
Le Président — Personne au pays ne semble vouloir le privilège des foins de deux milles converti en fief simple maintenant. Mais laissons néanmoins cette Chambre travailler pour le bien public sur cette question, de manière à assurer à tout fermier, autant que possible, les mêmes privilèges d'une façon ou d'une autre. Cette question du privilège des foins semble être comprise d'une manière parmi les Anglais et d'une autre parmi les Français. La colonie au complet est unie, et nous sommes heureux d'être unis; mais nos circonstances ne sont cependant pas les mêmes partout. On a beaucoup parlé du titre indien, mais si les honorables messieurs me le permettent, je dirais qu'il est peut-être impolitique de pousser ce sujet plus loin. Laissons les habitants continuer d'utiliser leurs anciens privilèges fonciers pour le moment, à un endroit ou à un autre; laissons-les demander ce qu'ils veulent par pétition générale; et quand cela se produira, le Gouvernement s'en occupera, et fera justice à toutes les parties.
Après [ce] débat,
L'honorable M. O'Donoghue propose qu'un comité spécial soit nommé pour étudier davantage cette question du privilège des foins, et l'arranger d'une manière aussi satisfaisante pour tous que possible; et que ce comité fasse son rapport cette session; que ledit comité soit composé des honorables MM. Bird, Fraser, Sinclair, McKay, Garrioch et Bunn, et des honorables MM. O'Donoghue, Delorme, Touron, Dauphinais, Beauchemin et Bruce; que le comité ait le privilège de se former en deux sous-comités s'il le juge bon, mais qu'ils amalgament leurs rapports avant de les présenter à la Chambre.
La résolution est adoptée et à sept heures P.M., sur motion de l'honorable M. Bannatyne, la Chambre s'ajourne jusqu'au lendemain.

Source:

Manitoba. Débats de l'Assemblée législative d'Assiniboia. Édité par Norma Jean Hall. 2010. Numérisé par la Province du Manitoba.

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